Vous vous lancez en tant que community manager ou vous envisagez une reconversion professionnelle ? Vous vous demandez si vous avez les qualités requises pour exercer ce métier, que ce soit en tant que salarié ou en free-lance ? Passons en revue les qualités indispensables pour être un bon community manager et aider vos clients à prospérer sur les réseaux sociaux.
1. Etre bon en orthographe
Forcément, écrire des légendes de posts avec des fautes d’orthographe, cela fait un peu brouillon…le community manager doit être à l’aise avec l’écriture et la rédaction web et savoir éviter les fautes de syntaxe et les coquilles. Si c’est votre point faible, pensez à passer tous vos textes au correcteur automatique avant de les publier
2. Community manager, un métier polyvalent
Choisir de devenir community manager, c’est opter pour un métier polyvalent, dans lequel vous allez apprendre à jongler entre plusieurs tâches : écrire des posts, trouver des visuels, ou bien les créer, les retoucher, animer une communauté, répondre aux commentaires, mais aussi aller chercher le prospect ou le client en commentant sur d’autres comptes, analyser les retombées, faire de nouvelles préconisations…c’est vraiment un métier riche, dans lequel on ne s’ennuie jamais et vous devez être capable de passer d’une tache à l’autre en un claquement de doigts – encore plus si vous gérez plusieurs comptes ! La polyvalence est une compétence clé dans ce métier.
3. Etre diplomate, une qualité essentielle pour un community manager
Parfois, vous allez être attaqué – enfin pas directement, mais vos posts peuvent faire réagir. Les trolls, bien caché derrière leur ordinateur, vont s’en donner à cœur joie. Et généralement, un commentaire négatif (je dirais même gratuitement négatif) suffit pour lâcher toute la meute de haters. Il vous faudra donc jouer de diplomatie pour 1. répondre calmement 2. tempérer les ardeurs de certains 3. ne pas le prendre personnellement
4. Etre réactif
Parfois, l’actualité fait que vous devez revoir les posts qui sont prévus et validés. Par exemple, quand Notre Dame a brulé, de nombreuses marques ont publié dans les heures qui suivent un post de solidarité, d’empathie, de souvenir en lien avec l’événement. Ca n’arrive pas tous les matins non plus, mais il faut être prêt à chambouler votre planning éditorial dans la minute, en permanence.
5. Avoir les nerfs bien accrochés pour faire du community management
Là, je parle plutôt des community manager free-lance, qui travaillent en direct avec leurs clients ou avec des agences. Entre les retardataires (ah, désolés, le planning n’est toujours pas validé, on n’a pas eu le temps. Ah oui zut, on est déjà le 7 du mois et on n’a rien publié encore…), les girouettes (oui, c’est vrai que ton planning correspond totalement à notre charte éditoriale du mois dernier, mais on vient de décider de tout changer…tu peux sûrement nous refaire ça pour demain ?), les pointilleux – pour ne pas dire les enc** de mouches (ce serait mieux avec le visuel décalé d’un demi-millimètre vers la droite, non ?), il y a de quoi faire et il vaut mieux avoir la foi 🙂 Rassurez-vous, avec le temps, vous arriverez à gérer tout cela avec patience, et presque avec le sourire !
6. Une qualité importante : être curieux
Il paraît que la curiosité est un vilain défaut, et bien pas toujours. Un bon community manager ne doit pas se reposer sur ses acquis, mais toujours aller chercher au delà, que ce soit pour surveiller ce que font les comptes concurrents, pour tester de nouvelles fonctionnalités, se tenir au courant de l’actualité des réseaux sociaux…Le monde du social media évolue en permanence, et pour fournir la meilleure prestation possible, le « CM » doit suivre le mouvement !
7. Etre à fond et ne pas compter son temps
Etre community manager, c’est avoir un métier dans lequel vous devez être à fond. Je trouve que ce métier n’est pas tellement valorisé (on voit souvent le community manager comme un geek, un étudiant qui a choisi un métier cool et qui passe son temps sur son portable, voire même un branleur qui fait semblant de travailler). Dommage, car c’est tout le contraire et le community management demande une implication que peu de métiers exigent. Tout va très vite, et vous devez vous connecter à minima une fois par jour, même le weekend, sur les comptes que vous gérez. Et en particulier sur Instagram, où les stories ne durent que 24h: ce serait dommage d’avoir une mention de la part d’un influenceur ou d’une autre marque et de ne pas reposter ce précieux contenu juste parce qu’il tombe un samedi…
8. Une qualité pour un community manager : savoir s’organiser
Qui dit être à fond et être impliqué dit forcément savoir s’organiser. Si vous gérez un très gros compte, ou plusieurs petits comptes, il vous faudra pas mal d’organisation pour ne pas vous mélanger les pinceaux, poster le bon contenu sur le bon compte à la bonne heure, envoyer les plannings à temps pour validation, etc. Des outils de programmation peuvent vous faciliter…à condition d’être bien concentré au moment où vous programmez vos posts !
9. Savoir analyser
Etre community manager, ce n’est pas juste créer, poster, répondre aux commentaires. C’est aussi analyser, au moins à chaque fin de mois, les retombées de vos actions et donc mettre le nez dans les chiffres et les statistiques ! Calculer l’évolution du taux d’engagement, comprendre d’où viennent vos nouveaux abonnés, voir quels posts sont apparus dans l’onglet explorer, définir quel type de reel fonctionne le mieux fait partie des données à analyser. A vous de jouer !
10. Etre force de proposition
Une qualité qui découle directement du point 9 ! Grâce à votre analyse, vous savez quelles conclusions tirer du mois précédent, et ce que vous devez changer ou conserver pour performer le mois prochain. Un bon community manager ne se contente pas d’appliquer une stratégie social media, et il est capable de la remettre en question, de conseiller son client et de lui faire de nouvelles propositions pour atteindre ses objectifs.
Vous savez désormais quelles qualités sont essentielles pour être un bon community manager ! Ne vous inquiétez pas, vous aurez l’occasion de cultiver certaines au fil de vos missions et je suis sûre que vous serez un très bon prestataire 🙂