Le Community Management est un métier qui souffre encore pas mal d’une vision erronée (pour ne pas dire parfois d’une mauvaise image, aka quand on vous demande si c’est vraiment un métier ;-). Je vous partage aujourd’hui 5 idées reçues sur les Community Managers – de quoi tordre le cou aux clichés et aux idées préconçues !
Les community managers vont augmenter votre chiffre d’affaires
Dans la tête des clients ou des prospects, il y a encore souvent une confusion sur le rôle et l’utilité d’un community manager, qu’il soit freelance ou salarié d’une entreprise. Rappelons-le : un community manager est là pour gérer votre présence sur les réseaux sociaux, relayer vos valeurs, mettre en avant vos produits, fédérer une communauté autour de votre marque. A quel moment a-t-on dit que le community manager était un commercial, et qu’il allait décupler votre chiffres d’affaires ? Jamais. Vous pouvez avoir une communication digitale au top, attirer plein de nouveaux prospects, si les produits ou l’expérience client sont mauvais derrière, vous ne ferez pas de vente.
Les Community Managers sont là pour assurer votre présence sur Instagram, TikTok ou encore LinkedIn. Ils attirent, par leurs publications et leur dynamisme, de nouvelles personnes sur votre compte. Ce qui pourra engendrer des ventes, ou pas. Peut-être que ces personnes garderont votre marque en tête et ne l’achèteront que dans quelques mois, quand elles auront un réel besoin / le budget ou autres. Il ne faut donc pas raisonner en termes de « présence sur les réseaux = augmentation de mes ventes », mais plutôt sur « présence sur les réseaux sociaux = augmentation de ma notoriété« . Le reste est du bonus !
Un community manager, ça coûte cher
Tout est relatif, faire appel à un community manager freelance peut représenter un véritable budget pour une entreprise qui se lance, ou représenter une dépense minime pour une entreprise bien établie. Dans tous les cas, ne le voyez pas comme un coût, mais comme un investissement. Le Community Manager va vous libérer du temps, temps que vous pourrez certainement utiliser pour gérer d’autres aspects, plus lucratifs, de votre marque. Il vous apporte une expertise que vous n’avez peut-être pas à l’heure actuelle, et comme tout expert, ses connaissances ont un prix. Enfin, le CM doit vivre de son activité : même en free-lance, il doit supporter certains coûts (abonnement Internet, recours à un outil de planification des posts, outil de création de visuels, de montage vidéo…sans oublier les cotisations, qui restent importantes même en tant qu’autoentrepreneur). Autant de coûts qu’il prend en compte pour établir ses tarifs.
N’importe qui peut faire du community management
Le fameux : « merci pour votre devis, mais finalement je vais confier la mission à mon petit neveu qui est tout le temps sur Instagram« . Oui mais 😉 Passer beaucoup de temps sur les réseaux sociaux ne garantit pas que la personne sait créer des visuels pertinents, établir une stratégie de communication sur le long terme, modérer une audience grandissante, capter de nouveaux followers, répondre avec professionnalisme lors de la modération, etc., etc. Vu sous cet angle, êtes-vous sûr que le petit neveu fera un bon community manager ?
Les community managers sont forcément jeunes
C’est vrai, beaucoup de community managers sont jeunes. Certains n’hésitent pas à se lancer en freelance dès la fin de leurs études ou de leur formation, sans passer par la case salariat ou agence. Mais d’autres le sont beaucoup moins (dois-je avouer ici que je n’ai pas 25 ans et que j’ai à mon actif près de 15 ans d’expérience en entreprise et en tant qu’indépendante ? 😉 Plus sérieusement j’ai de nombreuses amies qui sont mères de famille, qui ont choisi de travailler seule pour mieux conjuguer vie pro et vie perso, ou parce qu’elles ont fait une reconversion professionnelle pour fuir le monde de l’entreprise…Donc non, un community manager n’est pas forcément (tout) jeune !
Les gestionnaires de réseaux sociaux sont de simples assistants
Dans votre tête tout est clair : votre community manager va suivre vos directives, exécuter vos ordres, et basta. Un free-lance n’est pas un assistant, c’est un prestataire. Il n’est ni en dessous, ni au dessus de vous. A ce titre, il pourra vous apporter un regard neuf sur votre façon de communiquer, vous proposer de tester des contenus auxquels vous n’aviez pas pensé, bref, être force de proposition. Laissez-le s’exprimer, prendre des initiatives, c’est une situation win-win pour tout le monde !
Community managers ou marques, à quelles idées reçues avez-vous été confrontés ?